KARABAKH, couloir des oubliés

142 pages

KARABAKH, couloir des oubliés de Robert Laurent

L’histoire

Voyagez à travers les étoiles de Talish, un petit village arménien, où trois destins s’entrelacent sous le poids de l’Histoire. Atom, Sona et Samvel naissent en 1991, au cœur d’un territoire en proie aux soubresauts de la guerre. Leurs vies, tissées de drames et de résilience, forment une épopée captivante qui traverse le temps et l’espace.

De Talish au Karabakh, de l’ombre des bombes à la lumière fragile de l’amour, les trois enfants défient les pièges tendus par la culture, la religion et la géopolitique. Dans ce récit poignant qui s’étend de 1991 à 2023, ils préservent leur complicité, leur amitié et leur amour, malgré les épreuves déchirantes qui les entourent.

C’est une histoire d’humanité, où les personnages luttent pour préserver les plus beaux sentiments au milieu du chaos. Leurs pas les mènent de Talish à Talin, échappant aux tourments de la guerre et aux absurdités d’une humanité en quête perpétuelle d’elle-même.

1991-2023 : 32 ans pour écrire une histoire, 32 ans pour éclore comme une fleur dans le jardin tumultueux de la vie. Un instant, celui de l’Arménie en larmes depuis des siècles. Un voyage où les contrées, les pays et les cultures se heurtent aux incohérences, aux intolérances et aux défis d’une humanité en perpétuelle quête de sens. Jusqu’à quand pourront-ils préserver leur humanité dans un monde déchiré par les tumultes de l’Histoire ? Embarquez pour cette épopée poignante et découvrez le pouvoir de l’amour et de la résilience face à l’implacable marche du temps.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Ma première rencontre avec l’Arménie en 1989, juste après le séisme du 8 décembre 1988, fut déterminante. La culture, l’histoire tourmentée, la géographie de ce pays sont devenus une source d’inspiration et de découverte. Spectateur plutôt qu’acteur j’ai suivi la trajectoire de ce pays depuis l’ère soviétique jusqu’à sa difficile indépendance. Spectateur plutôt qu’acteur j’ai assisté au conflit du Karabakh, aux guerres successives, a l’impossible résolution de ce problème territorial.

Au cours de mes différents séjours en Arménie, j’ai rencontré de nombreux Arméniens et les relations amicales n’ont fait que s’amplifier. Voir un ami dans la peine, dans la souffrance, est un sentiment douloureux. Il me fallait exprimer cette peine et rendre hommage aux peuples en souffrance. J’ai parcouru l’Arménie courageuse, généreuse, résiliente depuis toutes ces années et le conflit de haut Karabakh m’a paru trop occulté des préoccupations de la communauté internationale.

Il m’a semblé intéressant d’évoquer cette tourmente à travers une fiction en espérant éclairer les lecteurs sur la situation compliquée du pays sans prétendre à une quelconque leçon de géopolitique. En écrivant une fiction avec pour cadre la grande histoire de l’Arménie, j’espère rendre hommage aux Arméniens et faire un tout petit pas contre l’oubli, sans négliger ni accabler le peuple azéri

Comment vous en est venu l’idée ?

De rencontre en rencontre avec des familles déchirées, séparées par un conflit que personne ne désire, il m’est venu l’idée de faire évoluer deux familles, trois enfants, de part et d’autre du couloir de Latchine, de part et d’autre du conflit et d’observer leur devenir en fonction du chemin choisi par les uns et les autres.

J’ai repris certains personnages de mes précédents livres et fais naitre trois enfants. Il suffisait ensuite de suivre ces trois enfants, de les voir grandir, s’affirmer dans leurs convictions, de les suivre dans leur parcours affectif, amoureux, religieux et de narrer leur histoire noyée dans la grande histoire de l’Arménie.

Témoignages

Je prends enfin un peu de temps pour vous écrire. J’avais promis…
Karabakh: que dire…j’ai grâce à vous découvert ce petit pays coincé entre l’Azerbaïdjan, la Turquie et l’Iran. C’est une très belle histoire,  j’ai beaucoup aimé. Mais que faire à notre échelle contre la folie des hommes qui se battent pour avoir plus de terres, qui se battent pour des différences de croyances…ça laisse un petit goût amer mais je crois en l’homme et je suis persuadée que l’Amour vaincra toujours la haine. 
Dans mon élan j’ai relu La pianiste de Spitak. Témoignage bouleversant.
Continuez à écrire,  vous avez vraiment du talent !
Avec toute mon amitié.
 
*****

Quelle lecture passionnante pour ce livre “Karabakh, couloir des oubliés” …! On est pris du début à la fin par le vécu des personnages dans une atmosphère de guerres incessantes…Que dire aussi de tous ces détails dont le livre foisonne : historiques, météorologiques, culturels, culinaires..( on avait déjà un aperçu dans votre livre: “la pianiste de Spitak”)…Bravo, quel travail..!
On sent aussi en filigrane l’empreinte de Simon..!
Merci pour ce roman haletant..
Ps: A quand le prochain livre ???

*****

Cet après-midi, je me suis mise derrière ma baie vitrée au soleil dans un fauteuil avec votre livre à la main.
Je finis à l’instant ma lecture. Un très bon moment ! Merci !
J’ai tout aimé :
la page de couverture, l’Histoire, la géographie, la carte, la culture, la géo-politique et surtout les personnages, leurs questionnements dans ce tumulte, les relations d’amitiés, les liens avec les personnages des autres livres, les émotions, les cultures religieuses, les relations humaines.
Moi qui est d’un tempérament confiant, j’aurais aimé bien sûr une fin plus optimiste mais je sais de par mon expérience que toutes les fins ne sont pas heureuses.
Et puis au sujet de Simon, je m’interroge toujours sur la part de véracité des personnages dans la partie romancée. Ce cher Simon, médecin humanitaire a vu beaucoup de choses c’est certain mais dans le roman qu’a-t-il vu ? Lesquels de ces personnages ont vraiment existé ? Cela amène à la curiosité. En tout cas, ils sont tous possiblement des représentants des Arméniens et de leur vie bouleversée.
Ce roman m’a permis de me plonger dans ce couloir des oubliés car c’est vrai qu’on n’entend peu parler d’eux ou peut-être que j’y étais tout simplement peu attentive. Mais quand on se rend compte que c’est encore actuel et qu’on pourrait être à leur place, on se pose beaucoup de questions. On peut aussi apprécier notre chance de ne pas avoir à choisir entre la fuite ou l’insécurité.
C.J.

*****

Il n’est pas facile de noter l’important
Vous l’avez fait dans votre livre.
Ce qui est judicieux dans l’écriture d un roman, c est de prendre le temps d honorer l’ histoire. Tout en relatant une histoire dans l’histoire et ainsi proposer une vision nouvelle sur la guerre, sur les souffrances endurées, sur des déchirures familiales, sur un choix (celui d’ un jeune adulte aux prises avec son propre cheminement, ses propres choix, envers et contre tous) une décision qui hélas décidera du sort des autres et de sa famille.
La guerre trouble parfois les âmes même les plus pures.
Je termine par Camus qui a dit et qui résume votre livre.
L’ homme enfin n’est pas entièrement coupable, il n a pas commencé l’histoire, ni tout à fait innocent puisqu’il la continue.
Félicitations.
Annelise

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Emission du 25/1/24


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